Maria Postu (Rumanie) “7 jours en Pologne, entre les pages d’un journal”

SOUVENIR DES PARTICIPANTS

Maria Postu (Rumanie)

Le juillet 2010... une journée d’été que je ne vais jamais oublier. Après une pause faite a Munchen pendant une periode de 2heures dans laquelle on a eu le temps de contempler la beauté d’un aeroport moderne et d’un personnel très poli, on se trouve déjà au bord de l’avion de la compagnie polonaise Lot, ayant comme destination la Varsovie. On arrive a 13 :55 et on savait déjà que quelqu’un allait venir nous chercher à l’aeroport. Et voilà ! C’est un monsieur serieux qui nous attend tres gentillement et qui parlait la langue francaise d’une manière impecable. En meme temps avec nous, un autre monsieur arrive de France. C’était notre futur colegue de cours, Monsieur Gerard Gobry qui allait nous impressioner d’une maniere tres positive pendant les cours. On traverse toute la Varsovie et c’était à ce moment là qu’on a eu aussi l’occasion de la voir et d’admirer le melange vieux-nouveaux, moderne-traditionnel. Le chauffeur nous donne les informations d’un guide experiment sur toutes les batiments qu’on voyait à droite et à gauche et il nous dit que le siège EDUZ, là où se trouvait notre logement etait dans un parc, dans un batiment moderne et grande comme le coeur de nos hotesses.Une partie des membres de l’atelier Grundvig où on a eu l’honeur d’etre invités sont deja arrivés: on a le plaisir de faire connaissance avec Judit, Angela et Zsuzsanna qui viennent de l’Hongrie, avec , avec Idalina, Maria Julia et Cristina venant du Portugal, et biensur avec les hotesses qui allaient nous accompagner pour tout le reste du temps, madames Alicia Zmusdka, Zalewska Malgorzata et les tres amables assistantes Maja et Katia.

Le Centre d’etudes (preparation)EDUZ où on a été hebergéés se trouvait à 30km proche de Varsovie.

Nos hotesses nous presentent immediatement le premier programme qui etait la participation à un concert Chopin dans le Parc Laziensky, un concert offert chaque dimanche de l’anne musical Chopin gratuit pour les qens qui aiment la musique classique.

Aussi, on avait remarqué les signes liés à cet evenement, dès notre arrivé dans l’aeroport.

On nous a mis à notre disposition pour toute la periode du cours, un bus qui nous a aidé a nous deplacer rapidement et d’une maniere comode dans toutes les points d’interet placés par les organisateurs d’une telle maniere pour pouvoir parcourir en 7 jours le maximum des points d’interet de l’histoire actuelles et recente de la Pologne.

Les boemes sont assis juste à coté du lac et il fait tellement beau dehors. Entre temps, proche de la statuette dedié a Chopin, le pianiste se prepare à interpreter les inoubliables sonates romantiques et les preludes. On celebre 200 ans de sa naissance. Tres emotionnés par le message de l’artiste qui a eu un destin si tragique, on rentre au centre EDUZ en attendant le début des travaux dans les ateliers.

“7 JOURS EN POLOGNE, entre les pages d’un journal

La statuette du grande artiste Chopin, au Lac Lazienski où entre mai-septembre on beneficie des concerts gratuits Chopin

La premiere photo du groupe encore incomplet à l’entrée du Parc Lazienki

Lundi, le 14 Juin

Toute l’equipe est complete : nous sommes les representants de beaucoup de pays, religions, cultures, ages. On sents qu’on va avoir un echange des idées très interessant. À l’occasion du premiers cours on faitsonnaissance, on sents les regards sympatiques et polis des autres. Le centre EDUZ est conduit par des personnes preparés profesoinnellement et humain comme les initiatrices de cette idée des ateliers Grungvig La paix, est-elle –posible sur la terre?, les Madames Alicja Zmudzka et Zalevska Malgorzata. Après la pause, le professeur d’histoire Marcin Miros, allait nous impresionner avec son cours de l’histoire recente de la Pologne. On se trouve dans un centre de personnes déjà initiées ce qui me conduit à avoir des grades espoirs quant à ce cours. Je suis impresionnée par l’exactitude dans l’organisation de chaque moment de la journée : la precision des discutions thematique, la planification du menu, la beauté des fleurs sur la table : tout montre le gout, le respect, l’interet et la volonté pour que tout se passe bien, dans un climat libre, de la paix. Le discours qu’on ecoute aujourd’hui est inscrit dans la thème principale du cours:La diversité culturelle este-elle une richesse? Qu-est qui nous unie dans notre diversité? L’après midi va etre chargé mais cette intensité n’est qu’une provocation pour decouvrir le visage d’une Varsovie assez difficile à etre decouvert par le biais d’une simple visite touristique. On est invités à une visite avec un guide extremmement bien informé, au vieux centre de la Pologne. Je me souviens l’image du tambour qui salue dès quelques siècles avec la musique, le passage d’une heure de nos vies et le passage de la planete. Il apparait à une des fenetres du tour de la Place et il attire l’attention de nombreux visitateurs qui attandent et apprecient avec emotion. Nous aussi, nous sommes profondement impressionés par la profondeur avec laquelle dans cette place on voit le melange entre le passé et le présent, un mélange impresionant pour le visitateur venant de n’importe où du monde. Nous visitons le vieux centre, le monument dedié à Sigismund le IIIème et principalement la celebre Petite Sirene, un des symboles de la ville.

On fini la soirée en regardant un film celebre : « La liberté est en nous », par Rafal Wieczynski, inspirée de la vie de Popieluszko, un des personnages impresionantes de l’histoire polonaise. Le film presente des moments de l’histoire du mouvement « La solidarité » et l’assasinat du pretre Jerzy Popieluszko. On est fortement impresionnés par la generosité de cet martir polonais, moderne, dans une periode où la plupart des personnes pensaient que les martirs n’existent plus, que c’est un sujet epuisé et qu’il n’existent plus les personnes qui donnent leur vie pour les autres.

Mardi, le 15 juin

C’est déjà le deuxieme jour et on se sents comme si on fait parti de ces endroits. Les gens sont aimables, les endroits sont très bien maintenues malgre la souffrance succesive que les gens on vecu pour des années à cause des regimes totalitaires. On dit que le vert represent le mieux la Pologne. Ce n’est pas par hazard qu’on dit ca.

Par la suite, on assiste à un cours extremmement interessant du pretre Kubacki Zbigniew sur la diversité des religions „La diversite religieuse peut-elle nous unir ou nous separer?” J’observe avec plaisir que tous les participants dans les ateliers sont interesses, qu’ils sont venus ici par volonté effective de recevoir et de transmettre un message personnel et collectif sur la contribution de chaque personne, de chaque religion à la maintenance de la paix, de l’union et de la comprehension entre les representants des differentes religions et etnies. La petite Stephanie du Denmars a toujours des questions intelligentes, ce qui fait que la separation du parent soit meme plus difficile. Moi, en tant que representante de l’orthodoxisme de la Roumanie, je suis surprendue par le fait que les differences entre les religions ont quant meme quelque chose qui nous unie : la volonté pour la paix. L’apres midi, on a une autre surprise dans le programme : la visite à la maison memoriale du Frederic Chopin de Zelazowa Wola où on ecoute un concert extraordinaire de Chopin, interpreté au piano de Chopin, chaque jour, par une pianiste, specialement pour les visiteurs.

On fini la deuxieme soirée en regardant un autre film troublant: Katyn par Andrzei Wajda. Les commentaires tres documentés de Mya nous aide à faire la difference entre la realité et la fiction, et a connaitre la verité souvent masqué par l’histoire.

Le 16 juin, mercredi

On commence une autre journée superbe dans un voyage de 2 jours à Auschwitz et à Cracovia. C’est un longue voyage de 4 heures mais dans le bus dans le temps passe vite grace au merveilleuses peysages et au plaisir des discussions avec les collegues. Les paysages sont ravissantes meme si le relief de la Pologne et plutôt formé par le champ. On admire les villes très bien maintenues, pleines de verdure mais avec l’allure de l’occident. Apres une pause à un restaurant traditionel on continue avec deux heures de voyage tout en gardant une atmosphere du bien-etre. On se sent presque comme si on avait retourné dans les années des études quand on faisait des voyages avec les collegues de la fac. Le collegues portugaises Idalina, Maria julia si Cristina nous chantent une chanson de leur folklore, que chacun d’entre nous commence à chanter. Ora ponha aqui, ora ponha aqui o seu pezinho/Ora ponha aqui, ora ponha aqui ao pé do meu/Ai, ao tirar, ai ao tirar o seu pezinho/Ai , um abraço ai, um abraço lhe dou eu.Les chansons de chaque repertoire national sont interpretés par le reste comme si on avait tous vecu ensamble pour toute la vie. On avait decouvert de cette manière une nouvelle theme que nous partageons : la musique, le folklore. On s’est meme pas redu compte comme le temps est passée et voila on e déjà arrivés au Centre pour le dialogue et la priere à coté du camp de Auschwitz. On redevient sérieux et adults et on s’installe, on prend un dejeuner elegant au restaurant du centre. On continue avec un voyage à Auschwitz, où j’ai été impressionée par le grand nombre de visitateurs, plus particulierement des étudiants avec les professeurs. C’est une vraie lecon d’histoire et de vie que surement doit avoir un impact pour les étudiants de differentes ages : petits enfants ou étudiants au lycée. Pendant trois heures, notre guide va nous fournir des informations troublantes sur les evenements tragiques qui se sont passées dans cet espace. Je ne sais pas dire c’est ce qui m’a impresionée le plus : les jouets des enfants qui ont été toués ici, les vetements et les cheveux collectés et exposés comme temoignage, les milles photos des personnes innocentes amenes ici, les mesonges que ceux qui se trouvaient ici ont été forcés d’ecrire pour convaincre les autres. On quitte cet espace bouleversant mais avant de faire ca, chacun d’entre nous s’arret pour dire une prairie dans sa propre langue, d’une manière discrete sans affecter la silence et la souffrance de ceux qui l’entournent.

Un moment inoubliable à travers le tragisme et le boulversement interieur crée : la visite à Auswitzch

Le soir, apres avoir diné, on a une rencontre avec le pretre Manfred Deslears qui allait nous parler sur la theme Aushwitz peut –il etre le lieu de la Reconciliation et du pardon? Fortement impresionnés par le destin d’un pretre qui avait cherché et trouvé sa vocation ici, à Auschwitz, on allait se coucher très tard, suivis par toute la lourdeur de cette journée intense. Chacun ressenti quand meme un sort de culpabilité pour ce que les autres avaient fait dans le passé. Comment faire pour éloigner ce sentiment? Les débats dans le cadre des ateliers montrent l’actualité : lutter pacifiquement pour la paix.

Jeudi, le 17 juin

Le matin, apres un petit-dej qu’on a pris dans l’atmosphere sacre du Centre pour le dialogue et la prairie, on quitte cet endroit et on se promet qu’un jour on va retourner. On continue notre voyage vers Cracovia où on beneficie de nouveau de l’aide d’un guide. Tout le programme est respecté. Encore une fois je suis impresionnée par l’exactitude du plan que nos hotesses on organisé. En Cracovia on visite premierement la ville et le guide nous arret à chaque fois pour nous signaler un evenement ou une personnalité qui avait laissé une trace pour la ville. On essaie de suivre les pas du Papa Ioan Paul le II ème, on visite le Centre qui a son nom ainsi que l’eglise Notre Dame de Cracovia. On nous donne des information sur la ville, une ville vieille depuis pls de 1000 ans, un ancien siège des rois polonais et le cœur de la Pologne. Aussi, la Cracovie est une des peu villes qui ayant beneficié pour des siecles des œuvres d’art, n’a pas été detruite pendans la guerre. De nombreuses batiments ont la trace du passée: Ioana-Paul le II ème, Karol Voitila, qui a fait ses études à l’Université de Lettres et à l’Université de philosophie, ici. Le guide nous raconte que c’était toujours ici qu’à cause de la guerre il a suivi les cours de l’Université de Teologie et il est devenu pretre catholoque en 1946. C’était ici qu’il a monté dans l’hierarchie universitaire et teologique jusq’au moment quand il allait etre nommé episcope. La ville offre plusieurs monuments à visiter et le temps et parce qu’on reste tres peu de temps on choisi à visiter le Centre vieux de la ville, avec de nombreuses eventaires de fleurs et souvenirs. Je choisi aussi un tableau à acheter de nombreux peintres de la place et je me promets de mettre le tableu sur mon bureau pour rever de temps en temps à Pologne. On visite aussi la cathedrale Wawel, construite dans un style gothic dans le siecle XIV et transformé dans une residence impressionante en style renesscentiste. Une construction qui represente aussi une tombe pour le couple presidentiel Lech et MariaKaczynski. Apres un diner romatique on dit au revoir à la Cracovie et on retourne à Varsovie, où on arrive un peu après minuit.

Vendredi, le 18 juin

Le matin on a eu un recontre extremmement utile non seulement pour la vie profesionnelle mais aussi pour nos vies personnelles. Madame psychologue Maria Rys nous a parlé sur la remission et apres une pause on a ecouté une vraie histoire de vie partagé avec generosité par Mdame Alicjia Zmudka sous le nom : Peut-on pardonner ce qui parait impardonnable? Notre reponse a été : oui.

L’apres midi on a beneficié d’une autre visite tres interessante dans le Musée de l’insurection. Je m’avais promis qu’apres la visite à Auschwitz je ne vais plus avoir des emotion parce que je n’avais plus des larmes. Mais toutefois je me suis rendu compte du fait que pour pleurir la souffrance et l’injustice faites au peuple polonais dans son histoire, les larmes et les paroles tristes ne suffit jamais pour pouvoir decrire ce qu’ils ont vecu pendant la IIème guerre mondiale ainsi que pendant le regime communiste. Parmis toutes les temoignages boulversantes qu’on a ecouté et qui ont été vivement gardés dans cet musée qui laisse l’impression qu’on se trouve dans une capsule du temps, ce qui m’a impressionnée le plus a été la chambre dans laquelle on éntendait tout le temps les feus qui ont tué 12000 officiers polonais inocents dans la foret Katyn.

Samedi, le 19 juin

C’est le dernier jour mais il me semble que le temps est passé trop vite. Chacun d’entre nous n’importe le domaine dans lequel il excerce l’education, que ce soit un domaine laic ou religieux, il propose une solution, un projet pour utiliser les informations et les idées qu’il a eu ici, et qu’il voudrait mettre en pratique quand il rentre dans son pays. Les exercices et le travail en groupes de Jolantei Zajac require notre ésprit competitif et nous propose des débats auquelles qu’on fini difficilement, meme aujourd’hui, le dernier jour, quand on pensait qu’on devrait etre fatigués.

L’apres midi une autre visite fasccinante le palais Wilanow et parce qu’il reste encore du temps jusq’à l’heure de diner, je prefer aller avec Alicia et nos collegues de France, au tombe du Popirusko. Il déjà 1` 19heures et la messe du pretre catholique m’impressione jusq’aux larmes. Beaucoup de gens de toutes les ages viennent et disent des praires à son tombe, ils restent pour quelques minutes et ils partent ayant plus d’espoir et du povoir pour continuer leurs vies. Nous aussi, nous partons emotionnées avec des larmes dans nos yeux et je sents encore une fois que la Pologne n’est plus un pays etranger comme je la trouvait avant.

Le soir du 19 juin

La table est decorée et nous sommes tous habillées tres bien. C’est la derniere soirée qu’on passe ensamble ici et quelque chose de très spécial est prevu : un concert de musique classique interpreté par trois participants au cours : au piano, une des jeunes participantes au cours, édutiante au Conservatoire, Angelica Postu, le bariton Gerard Gobry de France et la soprane Cristina Ribas du Portugal. On ecoute encore une fois la musique du Chopin pour la IIIème fois dans ces 7 jours, on se perde et on se retrouve dans les nocturnes et les valses du Chopin. Le soir se prolonge jusqu’à très tard et le concert va rester dans nos souvernirs comme inoubliable. On se dit au revoir avec ceux qui partent très tot le matin. Le lendemain, nous aussi, ceux de Roumanie, nous partons. Avec la meme hospitalité nous sommes accompagnés à l’aeroport, on change des adresses d’e-mail, des numéros de telephone, des cartes de visite. On se promet que nous allons nous revoir pour montrer combien ce cours nous a changé et c’est sur que grace à ce cours nous allons apporter un peu de paix autour de nous. À bientôt Pologne!